La médecine régénérative ouvre de formidables espoirs dans la lutte contre les maladies neurodégénératives comme la chorée de Huntington.

Au milieu des années 1980, les neurosciences ont vécu une révolution conceptuelle : l'émergence de la "neuroplasticité". Le cerveau adulte, considéré jusqu'alors comme un réseau rigide d'éléments irremplaçables, s'est vu doté d'une quatrième dimension, temporelle, grâce à la mise à jour de la capacité des neurones à créer et à rétracter des contacts entre eux de façon permanente. Cette découverte a ouvert des voies de recherche très importantes et a suscité l'intérêt de Marc Peschanski, biologiste et neurophysiologiste, spécialiste des maladies neurodégénératives et des cellules souches (Inserm U421).

Le Point.fr : Quel a été le point de départ de vos travaux ?

Marc Peschanski : La découverte d'une neuroplasticité cérébrale a permis d'imaginer que l'implantation de nouveaux neurones dans un cerveau adulte puisse aboutir à la reconstruction de réseaux lésés par une maladie neurodégénérative. (...).

Auteur de l'article original: Anne Jeanblanc
Source: Le Point
Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 28. Mars 2014
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