Alors que les accidents cardiovasculaires sont en forte hausse et touchent de plus en plus de personnes de moins de 65 ans, ce samedi 29 octobre se tient la journée mondiale contre l'AVC, avec pour but de sensibiliser les populations sur les facteurs de risque et les précautions à prendre.

Atlantico : Ce samedi 29 octobre 2016 se tient la journée mondiale de l'AVC qui vise à sensibiliser le public à cette pathologie. En 2010, d'après les chiffres du gouvernement on comptait un AVC toutes les quatre minutes et à peu près 130.000 hospitalisations par an. En 2013 on estime que 30% de la mortalité mondiale est imputable à un AVC. Que peut-on dire de cette évolution ? Fait-on face à une épidémie ?

Christophe de Jaeger : On ne fait clairement pas face à une épidémie au sens maladie infectieuse, mais en revanche on se rend effectivement compte que la fréquence de ce genre d'accident augmente. Et on est forcé de se poser les questions du pourquoi. Il y a des conditions favorisant la survenue d'AVC qui sont bien connues comme par exemple l'hypertension artérielle et en particulier lorsqu'elle est négligée.

Il m'apparaît important de revenir sur ce qu'est l'AVC, puisque c'est souvent un sujet mal connu. Concrètement, un AVC est un accident vasculaire cérébral. Ce qui correspond au moment où le sang n'arrive plus à irriguer les cellules nerveuses. Celles-ci vont donc souffrir et si le flux sanguin ne se remet pas en place elles vont finir par mourir. Cela montre bien l'urgence que représente un AVC. Si on le néglige, on se prive de la possibilité d'intervenir et on risque d'avoir des séquelles parfois extrêmement lourdes. Or, aujourd'hui c'est une priorité des médecins  que de réduire la fréquence, mais aussi la gravité des séquelles liés aux AVC.

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Auteur de l'article original: Christophe de Jaeger
Source: Atlantico.fr
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 31. Octobre 2016
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