Alzheimer: Bientôt un « test salivaire » pour détecter plus tôt la maladie ?
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Les marqueurs de la maladie seraient présents dans la salive au moins dix ans avant le déclenchement de ses premiers symptômes...
« Les analyses métabolomiques salivaires vont permettre d’effectuer des avancées majeures dans la détection de la maladie d’Alzheimer (…) et améliorer notre compréhension des mécanismes d’une vieillesse normale et de celle d’Alzheimer. » L’annonce, lâchée par Shraddha Sapkota, diplômée en neurosciences à l’université d’Alberta (Canada), a fait mouche.
Anticiper les symptômes de cette maladie neurodégénérative
La Canadienne est venue à la Conférence internationale de la maladie d’Alzheimer, qui se tenait cette semaine à Washington (Etat-Unis), présenter les travaux de son équipe de scientifiques canadiens et, d’emblée, a fait la une des médias spécialisés. Car ces scientifiques ont découvert, en testant une centaine de personnes (atteintes ou non de la maladie d’Alzheimer ou présentant des symptômes), la présence dans la salive de marqueurs d’Alzheimer.
Conduite : Un test salivaire anti-fatigue avant de prendre le volant
Selon la chaîne américaine CNN, qui vulgarise les résultats de cette recherche sans précédent, grâce à la salive et l’analyse de ses protéines les médecins pourraient donc bientôt anticiper les symptômes de cette maladie neurodégénérative. Une avancée de taille effectivement.
Moins invasif et peu coûteux
D’autant que selon CNN, ce "test salivaire" d’un nouveau genre serait moins invasif que les diagnostics actuels, peu coûteux et permettrait aux experts ès Alzheimer de détecter les patients à risque « jusqu’à dix ans avant les premiers symptômes ». Les marqueurs de la maladie seraient, en effet, actifs dans la salive dix années avant l’apparition des premiers symptômes.
Le cancer bientôt dépisté par un test salivaire ?
Les chercheurs canadiens doivent encore compléter et préciser leurs recherches, mais si cette découverte s’avérait pertinente sur tous les sujets, ce « test salivaire » devrait permettre une prise en charge des patients « plus précoce et plus efficace », dixit les auteurs de l’étude.