Paris, le mardi 8 juillet 2014 –La France n’a rien à envier à nombre de pays occidentaux, pas même aux Etats-Unis en ce qui concerne l’excellence de sa chirurgie. Elle est ainsi régulièrement à l’origine de prouesses et même de premières mondiales. La première greffe de visage en 2007 par les professeurs Dubernard et Duvauchelle avait fait partie de ces coups d’éclat, tandis que l’essai avait été transformé trois ans plus tard par l’équipe du professeur Laurent Lantieri qui avait dirigé la première transplantation totale de face. Pour donner un cadre plus strict à ces interventions spectaculaires, exceptionnelles à bien des égards, l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) a mis en place un programme de recherche, confié au professeur Laurent Lantieri. Ce dernier vient cependant d’apprendre dans une lettre laconique (dix lignes, formules de politesse comprises) que les budgets associés à ce programme venaient d’être suspendus. La raison avancée est économique : les fonds alloués sont insuffisants. (...).

Auteur de l'article original: Aurélie Haroche
Source: Journal International de médecine
Date de publication (dans la source mentionnée): Jeudi, 10. Juillet 2014
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Mots-clés: greffe visage