En cette période de rentrée, le moral des seniors oscille entre « bien-vivre » et… besoin de reconnaissance ! Derrière cette ambivalence, se cachent de nombreuses raisons explorées à l’occasion de la 3e édition du baromètre européen du bien vieillir, réalisé par IPSOS pour la Fondation Korian*. Etat des lieux en France donc mais aussi dans trois autres pays européens.

Les résultats de cette troisième édition du baromètre européen bien vieillir mettent en évidence des constats surprenants. Avec tout d’abord une excellente nouvelle : les trois-quarts (74%) des plus de 65 ans allemands, belges, français et italiens font état d’un sentiment de bien vivre. Mais si cet indicateur reste élevé, celui-ci s’érode. Il a reculé de 13 points en 4 ans !

Personnes âgées ? A partir de 80 ans !

Trop volontiers inscrits dans la case « personnes âgées », les plus de 65 ans européens refusent toutefois de se considérer comme telles. En tout cas jusqu’à quasiment 80 ans. La majorité d’entre eux se déclare épanouie physiquement et psychologiquement (67%). La plupart estime également se maintenir à un bon niveau de forme jusqu’à cet âge.

Leur place sociale en question

Les seniors semblent par ailleurs s’interroger avec acuité sur la place qu’ils occupent dans la société. Les Français évoquant même un « sentiment de dépréciation générale », notamment de la part des pouvoirs publics (91%). Sans compter qu’à l’échelle européenne, un interrogé de moins de 65 ans (49%) sur deux se montre favorable à ce que les seniors soient contraints de s’arrêter de travailler une fois l’âge de la retraite atteint. Etablie à 53% en France, cette proportion culmine même à 67% en Italie.

Internet, un outil qui contribue au sentiment d’utilité

Le sentiment d’utilité que leur procure Internet est supérieur au fait de s’impliquer dans la vie de leur quartier, faire du bénévolat ou un don à une association. Ils l’utilisent fréquemment pour gérer leurs finances et communiquer par e-mail. La moitié utilise aussi réseaux sociaux (50% au moins une fois par mois).

« Ces résultats traduisent le fait que les seniors souhaitent continuer à être acteurs de leur vie. Pour eux, le moteur de l’utilité c’est avant tout l’indépendance et l’ouverture au monde grâce aux nouvelles technologies. D’où l’importance pour la Fondation de continuer à sensibiliser l’opinion sur la cause des aînés, à promouvoir et soutenir des actions en faveur d’une société plus inclusive », conclut Sophie Boissard, présidente de la Fondation Korian pour le Bien-Vieillir.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://fondation-korian.com/

Auteur de l'article original: David Picot pour Destination Santé
Source: 3e édition du baromètre européen bien vieillir, IPSOS/Fondation Korian pour le bien-Vieillir, 4 septembre 2018
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 15. Septembre 2018
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