Journée de la non-violence éducative
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La journée de la non-violence éducative en quelques mots
A l’origine de cette journée en France il y a La Maison de L’enfant association de soutien à la parentalité créée en 1998 par Catherine Dumonteil-Kremer. L’idée de relayer cette manifestation américaine est lancée la première fois en avril 2004 sur la liste de discussion «Parents conscients » groupe très actif d’individus qui cherchent à accompagner leurs enfants dans la non violence.
Dans le monde
Nous devons la naissance de ce projet à l’organisation américaine EPOCH (End Physical Punishment for Children) qui voulait attirer l’attention de tous sur les châtiments corporels à l’encontre des enfants. Tous les ans, plus de cinq cents manifestations à travers le monde se font le relais de cette journée appelée aussi «no hitting day », « no smacking day » ou « day of non violence for children ».
En 2001, l’initiative mondiale « End all Corporal Punishment on Children » est lancée avec le soutien des Nations-Unies.
En France dès 2004, il s'agit de créer une journée pour promouvoir d’autres façons d’élever ses enfants, sans claque ni fessée, sans chantage, sans menaces et sans punition.
Les objectifs à la création
Voilà ce qu'écrivait Catherine Dumonteil-Kremer à la création de la journée de la non violence éducative :
"Nos enfants seront des parents respectueux beaucoup plus aisément que nous mêmes. Cet objectif est fondamental même si les actions politiques en France ne visent parfois que le court terme.
A long terme l'organisation répétitive d'une journée complètement prise en main par des parents peut sensibiliser les pouvoirs publics. Si les parents sont eux mêmes motivés pour avancer dans la compréhension de ce que signifie une éducation respectueuse, on parlera de plus en plus des effets nocifs de la fessée, de la formation des parents, du soutien dont ils ont besoin, de leur rôle fondamental pour l'avenir de la société.
On peut aussi espérer que nous tous parents, aimant sincèrement nos enfants parvenions à ne plus les blesser physiquement ou psychologiquement. Nous savons que c'est un lourd travail que de se débarrasser des effets de notre propre éducation.
Sur le long terme encore, nous pouvons espérer une évolution dans les mentalités. En effet l'absence de coups est le degré zéro du respect, il y a encore beaucoup à découvrir de l'oppression que subissent les enfants. Une société dans laquelle les enfants seraient traités avec dignité et humanité est à inventer…
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