Journée mondiale de sensibilisation aux tumeurs neuro-endocrines - 10 novembre 2018
- 1169 lectures
Mal connues et peu fréquentes, les tumeurs neuro-endocrines sont trop souvent diagnostiquées de façon tardive, ce qui peut avoir un impact négatif sur le pronostic et la survie. Les explications du Docteur Bruno Maurin (chirurgien viscéral et digestif à la Polyclinique du Parc-Rambot)
Les tumeurs neuro-endocrines constituent un réseau de tumeurs susceptibles de naitre en tout point de l’organisme et caractérisées par leur capacité à sécréter des hormones. Ces tumeurs sont rares, elles représentent moins de 1% des tumeurs malignes. (Source Clinique du Parc Rambot) .
Consultez les différents sites dédiés :
https://www.apted.fr/actualites/
La majorité de ces tumeurs est développée aux dépens du tube digestif. Elles produisent parfois de façon anormale des hormones, on les appelle alors tumeurs fonctionnelles mais la plupart du temps, elles sont méconnues car elles ne donnent aucun signe ni symptôme.
Pour les détecter, l’examen le plus performant est un scanner particulier (octréoscan) mais on est obligé de faire appel à tous les autres examens disponibles: scanner injecté traditionnel, IRM, TEP-TDM (technique d’imagerie médicale de médecine nucléaire), endoscopie haute et basse, voire vidéo-capsule.
Néanmoins, le diagnostic reste trop souvent tardif et elles sont à l’heure actuelle, en augmentation de fréquence. Enfin, pour le traitement, l’idéal est l’ablation chirurgicale mais on fait également appel aux traitements hormonaux qui vont « bloquer » la tumeur, voire à la chimiothérapie adaptée au type de tumeur.