Les filles accros aux SMS auraient de moins bons résultats scolaires
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L'envoi compulsif et répétitif de SMS nuit au sommeil, génère du stress, mais serait aussi mauvais pour les résultats scolaires des jeunes filles, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Psychology of Popular Media Culture, de l'American Psychological Association.
Les filles accros à leur téléphone portable qui envoient de manière compulsive des SMS auraient de moins bons résultats scolaires que les autres.
Les chercheurs de l'Université du Delaware County Community College (Etats-Unis), ont réalisé une étude sur 403 étudiants dont 211 filles et 192 garçons, âgés de 13 à 18 ans, vivant à 68% avec leurs deux parents, pour comprendre l'impact de la quantité de texto envoyés sur les résultats scolaires.
Les participants ont dû répondre à des questionnaires ciblés sur leurs résultats scolaires et ont aussi dû rapporter le nombre de SMS qu'ils envoyaient par jour.
En moyenne, les adolescents envoient et reçoivent 167 messages par jour. Et d'après les conclusions de cette enquête, envoyer beaucoup de SMS aurait un impact sur les résultats scolaires. Envoyer des SMS de façon compulsive ferait chuter les notes, mais uniquement celles des jeunes filles.
Pourquoi? Tout serait lié à la raison pour laquelle les filles envoient des textos. En effet, si les garçons utilisent leurs téléphones portables, c'est essentiellement pour se connecter à Internet pour recevoir et envoyer des informations. Les filles restent connectées toute la journée pour elles ne pas perdre l'interaction et les relations sociales. Et surtout les jeunes filles sont également plus susceptibles que les garçons de développer des pensées obsessionnelles ou anxieuses à l'adolescence. Certains messages troublent plus facilement leur vie.
Cette nouvelle étude confirme les méfaits de l'addiction aux SMS déjà montrée du doigt comme un perturbateur de sommeil. Une étude dirigée par le docteur Karla Murdock de la « Washington Lee University » (Etats-Unis) en 2013 révélait que les étudiants de première année qui envoient beaucoup de textos dorment moins bien et sont plus stressés que les autres.