La pratique d'une activité sportive, une alimentation équilibrée et le maintien d'un poids stable avec un Indice de masse corporelle (IMC) normal permettraient de réduire le risque d'être atteint par la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer n'est pas inéluctable. Il existerait trois facteurs de risques modifiables pour réduire les risques de développer la maladie d'Alzheimer , selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale American Journal of Geriatric Psychiatry . Une mode de vie sain, une alimentation équilibrée basée sur le régime méditerranéen et un Indice de masse corporelle (IMC) normal seraient associés un faible taux des protéines amyloïde et tau, biomarqueurs de l'apparition de la maladie.
Faire du sport, bien s'alimenter, garder un poids stable réduiraient le risque de maladie d'Alzheimer

Les chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) aux Etats-Unis ont réalisé une étude avec 44 adultes âgés de 40 à 85 ans, montrant des déficiences de mémoire bégnines, mais pas de signe de démence. Pour établir s'il existait des facteurs de risque au développement de la maladie d'Alzheimer , les participants ont renseigné les chercheurs sur leur mode de vie, leur activité physique, leur régime alimentaire et leur IMC. Leur cerveau a été observé par tomographie (TEP) afin de mesurer l'importance de la plaque et des enchevêtrements des protéines amyloïde et tau, associées à la maladie d'Alzheimer.

Les résultats de l'étude ont dévoilé que les participants avec des IMC supérieurs à la normale présentent un risque accru de 11% d'accumulation de protéines amyloïde et tau.Les chercheurs ont aussi constaté que la pratique régulière d'une activité physique et que le régime alimentaire méditerranéen, réduisaient la quantité de protéines amyloïde et tau.

« Cette étude est la première à démontrer comment les facteurs de mode de vie peuvent influencer directement l'accumulation de protéines anormales chez des patients atteints de déficience cognitive très légère », explique le Dr David Merrill, professeur à l'UCLA et auteur principal de l'étude.

« Ainsi l'influence du mode de vie sur le risque d'Alzheimer est confirmée par observations au niveau moléculaire et avant même l'apparition d'un déclin cognitif sévère », confirme le Dr David Merrill, professeur à l'UCLA et auteur principal de l'étude.

Auteur de l'article original: Agathe Mayer
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Dimanche, 21. Août 2016
Photo: