C'est un progrès notable, selon une enquête de l'INSERM : les bébés prématurés vivent de mieux en mieux, avec plus de chances de survie et moins de séquelles au-delà de deux ans.

Ulysse est né trop tôt, avant le 7e mois de grossesse. 15 jours après sa naissance il va bien : désormais, il respire seul. Un soulagement pour ses parents qui viennent le voir à l'hôpital. "Il fait un peu des soins avec les infirmières, et il passe au moins 2-3 heures collé collé. Ça le fait évoluer plus vite, et puis ça nous fait du bien aussi", explique Anouche Tourret, la mère d'Ulysse. Aujourd'hui, les prématurés se portent mieux qu'il y a 20 ans.

Le handicap moteur a été divisé par deux

Les raisons sont multiples : des traitements plus efficaces durant la grossesse, une amélioration des soins après la naissance, mais aussi un environnement plus adapté. "On s'attache beaucoup à prévenir les phénomènes douloureux, à prévenir le stress lié à la lumière, au bruit, et à favoriser la présence des parents. Parce qu'on sait que la présence des parents est un élément fondamental dans le développement de l'enfant", analyse Hélène Péjoan, pédiatre et chef de service au Centre hospitalier Rives de Seine. La survie des prématurés est passée de 80% en 1997 à 90% en 2011. Sur cette même période, le handicap moteur a été divisé par deux.

Auteur de l'article original: France3 12/13 WE
Source: FranceinfoTV
Date de publication (dans la source mentionnée): Dimanche, 3. Septembre 2017
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