PCC, chirurgie, orthèses... Quel traitement pour les apnées du sommeil ?
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Dans un quart des cas, le ronflement est associé à un syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS). Facteur de risque cardiovasculaire important, ce syndrome doit être traité. Ventilation, orthèse, chirurgie... Le point sur les différents traitements de l'apnée du sommeil.
Les « arrêts respiratoires » caractéristiques des apnées du sommeil se produisent quand la langue et les autres tissus mous des voies respiratoires se relâchent pendant le sommeil et obstruent les voies aériennes. Le ronfleur peut alors se réveiller pendant quelques secondes plus de cinq fois par heure, sans même s'en rendre compte. À la clé, une fatigue mais également des risques accrus de problèmes cardiaques , d' AVC (accident vasculaire cérébral )... Un enregistrement de la respiration pendant le sommeil permet de poser le diagnostic.
La ventilation par pression positive continue (PPC)
Le ronfleur porte pendant la nuit un masque relié à un appareil qui lui envoie une poussée d'air constante, afin de maintenir l'ouverture du pharynx. Ces appareils sont aujourd'hui plus silencieux.
La chirurgie des maxillaires
Lorsque l'apnée du sommeil est liée à un défaut anatomique, on peut proposer une opération pour avancer les maxillaires et la base de la langue. Cet acte chirurgical lourd comporte cependant des risques (complications respiratoires, saignements, douleurs postopératoires) et nécessite souvent un traitement orthodontique avant
L'orthèse d'avancée mandibulaire
Ce dispositif est utilisé en cas de ronflement isolé (voir page de gauche). Il peut être une solution pour les personnes dont les apnées du sommeil sont modérées et qui ne supportent pas la PPC.
La stimulation de la langue
Le dispositif comprend une électrode dans le cou, un neurostimulateur sous la clavicule et, selon les modèles, une autre électrode sur le thorax. À chaque cycle respiratoire, il envoie une légère stimulation au nerf hypoglosse situé dans le pharynx, ce qui empêche la langue de retomber et d'obstruer les voies aériennes.
Comment bien choisir son masque nasal
Le choix du masque est important pour une nuit de sommeil aussi normale que possible. Il est donc conseillé d'en essayer plusieurs.
On peut choisir un masque à contact minimum, un masque nasal (qui permet de porter des lunettes avant de dormir) ou un masque bucco-nasal. Plus esthétique et plus confortable pour se retourner dans son lit, le masque DreamWear de Philips (photo ci-dessus) permet de brancher le tube relié à la machine sur la tête et non au bout du nez.
Combien ça coûte ?
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