Amnésia. Maladies d'Alzheimer, Parkinson et autres maladies neurologiques - Paulette d' Ardan
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Parce que nous vivons dans la crainte de perdre la mémoire, nous confondons le
processus normal d’évolution de la mémoire avec ses pathologies. Et pourtant nous croisons des personnes de 80 ou 85 ans ayant une bonne mémoire.
La mémoire est un processus qui commence à s’élaborer avant notre naissance,
elle se construit après celle-ci et s’adapte en fonction des potentialités individuelles et des sollicitations de notre environnement.
Nous découvrirons, l’importance de nos organes de relations, que sont nos cinq
sens, et nous comprendrons comment, grâce à la mémoire, ces fenêtres sur le
monde, vont nous permettre d’organiser ou non une cohérence dans la perception
de la réalité.
Ainsi, la notion de performance ne portera pas de la même manière à des âges différents.
Plusieurs aspects de la mémoire seront mis en valeur, selon les étapes de la vie : La jeunesse est sans doute essentiellement le temps de l’accumulation, l’âge adulte celui de l’utilisation, et le troisième âge de la vie est celui de la récapitulation, permettant à chacun de réviser sa vie et de lui donner rétrospectivement un sens.
Nous aborderons les différents types de mémoire et comment elles sont atteintes
par les maladies et les accidents les plus courants. En France 850 000 personnes seraient atteintes par la maladie d’Alzheimer.
Comment faire à notre niveau pour palier ou retarder les dégénérescences et
comment toutes ces données, sont intégrées dans des activités sollicitant les sens, la mémoire, l’imagination, la déduction, l’attention, développés dans les « ateliers mémoire », destinés aux personnes qui viennent soit pour entretenir leur mémoire, soit présentant des troubles de celle-ci.
Les effets cumulatifs des expériences passées sont à l’origine de nos connaissances, de nos capacités de communication, de nos modes de relations sociales, de notre individualité, et enfin de notre compétence à agir ou à opérer sans que notre attention ne soit constamment sollicitée.
Ainsi la mémoire détermine notre personnalité, elle est à la base de notre comportement et reste nécessaire au fonctionnement de notre esprit, d’autant que l’on ne possède pas une mémoire mais des mémoires.
Source : Dorval Editions