Sofiane, l'amour en grand
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Qu’y a-t-il de plus fort que l’amour maternel ?
« Votre fils a la myopathie de Duchenne, il perdra l’usage de ses jambes à huit ans, et son espérance de vie ne dépasse pas vingt-cinq ans. »
Sofiane a à peine un an quand Nathalie entend ces mots qui condamnent. Mais huit ans, c’est long, et vingt-cinq ans une éternité. Et puis qui sait si les médecins ne se trompent pas ? Nathalie ne cherche pas à s’aveugler mais décide de prendre la vie comme elle vient, au jour le jour, sans anticiper ce qui adviendra, et sans regretter ce que la maladie va peu à peu empêcher.
Aujourd’hui, Sofiane a vingt-deux ans. Brillant étudiant en droit, il veut devenir juge. À côté de lui, avec lui, à chaque instant, Nathalie, sa mère, s’en occupe entièrement seule, allant jusqu’à l’accompagner à la fac et assister à ses cours – elle qui, adolescente, ne rêvait que de fuir l’école.
Leur histoire est celle d’une vie menée tambour battant par une femme douée d’une énergie phénoménale, que rien n’abat. Une femme qui assume tout, toute seule, sans se plaindre ni s’apitoyer – et qui a transmis son état d’esprit à Sofiane. Une femme qui décrocherait la lune et même plus pour son fils. Qui ne cherche pas l’admiration et encore moins la compassion mais veut seulement communiquer un peu de son énergie et de sa « niaque » pour dire à chacun, et pas seulement aux malades et à leur entourage : la vie, c’est maintenant !
Ce témoignage pas comme les autres bouleverse et emporte par la joie de vivre qui irradie chacune de ses pages.