triso et alors
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« Pour la trisomie, il faut se battre. On voit les trisomiques comme des phénomènes. Ceux qui se moquent de moi, je les ignore. Point. C’est comme ça que je ressens les choses en tant que triso. Il faut se dire : “J’ai plus de chromosomes qu’eux ».
À sa naissance, les médecins considèrent Élénore comme une « aberration chromosomique » et incitent ses parents à ne pas s’attacher à elle. Trisomique, atteinte d’une malformation cardiaque, ils lui laissent peu de chance de survie.
Vingt-huit ans plus tard, Éléonore est plus vivante que jamais. Désormais adulte et autonome, elle raconte ses années de combat auprès de ses parents pour rester en milieu ordinaire et son refus d’être résumée à sa maladie. Avec humour, elle nous fait partager son quotidien, entre son deux pièces, son « boulot », ses amours tumultueuses et sa passion pour la pop rock.
Changer la perception de la trisomie 21, c’est ce qu’Éléonore s’évertue désormais à faire.
Éléonore Laloux travaille à l’hôpital privé d’Arras. Elle est le porte-parole du collectif les Amis d’Éléonore qui lutte contre la stigmatisation de la trisomie 21.
Yann Barte est journaliste. Ancien reporter et chef de rubrique politique, il travaille depuis quelques années autour du handicap.