Atteinte d’une maladie surprenante, cette femme n’a peur de rien !
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Âgée de 48 ans, cette mère de famille est atteinte d’une maladie extrêmement rare. Son cerveau ne génère aucun sentiment de peur.
Peur de rien
La maladie d’Urbach-Wiethe, méconnue du grand public, ne toucherait que 400 personnes dans le monde selon le Washington Post. Elle se caractérise "par une voix rauque, des petites bosses autour des yeux et des dépôts de calcium dans le cerveau". Plus précisément, il s’agit d’un disfonctionnement de l’amygdale, dont le rôle est de décoder les stimuli qui pourraient s’avérer menaçants pour l’organisme. Cette partie du cerveau génère le sentiment de peur et d’anxiété, absent chez les personnes atteintes de cette maladie.
SM, une mère de famille de 48 ans qui préfère garder l’anonymat atteinte d’Urbach-Wiethe s’est confiée au docteur Daniel Travel qui a ensuite diffusé leur conversation sur la radio américaine NPR.
La peur, elle ne peut même pas la caractériser car incapable de ressentir ce sentiment. Mais la maladie n’est pas venue tout de suite, c’est seulement vers la vingtaine que SM a commencé à rencontrer des médecins. Elle se souvient avoir ressenti de la peur une fois dans sa vie alors qu’elle était une petite fille. Elle n’avait pas osé toucher le poisson pêché par son père craignant une morsure de l’animal.
Pour confirmer leur diagnostic, les scientifiques ont tenté d’exposer la jeune femme à la peur, en la mettant en contact avec des animaux dangereux. Le constat fut sans appel. Aucune appréhension à l’idée de toucher une tarentule et aucune expression de peur dans une maison hantée alors que cinq autres jeunes femmes avec elles étaient tétanisées. Impossible aussi pour elle de dessiner un visage d’effroi.
Sa maladie n’est pas sans danger, agressée à plusieurs reprises, dont une fois menacée à l’arme blanche par un homme, SM a simplement dit à son agresseur "vas-y attaque-moi". "Je n’ai pas eu peur, explique-t-elle. Pour une raison ou pour une autre, il m’a laissée partir. Et je suis rentrée chez moi”. (...)