Comment préserver les oreilles de Bébé…
- 835 lectures
« Un bébé a besoin de nombreuses plages de silence tout au long de la journée », explique l’ORL Mireille Tardy. Dès lors, de l’ambiance musicale du salon ou de la voiture à la soirée festive, comment savoir si notre environnement sonore agresse ou non Bébé ?
Membre du bureau de l’association JNA (Journée nationale de l’Audition), le Dr Tardy admet que « la question est compliquée. La réponse dépend en effet de critères subjectifs », liés à la définition d’un son fort. Et pour cause, le ressenti est différent d’une personne à une autre.
Un son à la fois. D’une manière générale, « veillez à ce qu’il n’y ait pas de brouillard sonore autour de Bébé », insiste l’ORL. Autrement dit, pas de superposition de sons. « Il a besoin de les identifier, de les décoder. Cet aspect est important pour sa construction et tend à le sécuriser. ».
Doucement sur le volume. Question de bon sens : évitez la musique à tue-tête. Y compris d’ailleurs si le petit commence à battre la mesure ou à dodeliner de la tête. « Oui, c’est drôle » coupe Mireille Tard. « Mais c’est déjà beaucoup pour lui et cela marque le signe d’une excitation. Laquelle « se transforme bien souvent en pleurs lorsque cette ambiance s’éternise ». Le bruit « fort » doit donc durer le moins de temps possible.
Casques anti-bruit. C’est pourquoi, les soirées festives sont durement ressenties par le petit. « Au bout d’un moment, il se met à pleurer et seul le calme peut le consoler ». Le cas échéant, sachez qu’il existe des casques anti-bruit pour les tout-petits comme pour leurs aînés d’ailleurs. Il est peut être judicieux d’en glisser un dans votre sac avant de vous rendre à un concert ou un spectacle – même de son âge – un festival, un feu d’artifice ou à un match de sport, dans un stade ou dans une salle. A la moindre question, demandez conseil à votre médecin généraliste ou à l’ORL.