Mémoire et concentration, ça se soigne
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Un prénom oublié, une idée qui nous échappe, des cours à apprendre… Pas de panique. Voici nos astuces pour stimuler nos neurones et les préserver.
Quand la mémoire est prise en défaut, on panique vite. Même si bien souvent, les oublis sont temporaires et font même partie du fonctionnement normal du cerveau. « Perdre la mémoire », « ne plus se souvenir » et, pire encore, être atteint d’une maladie de la mémoire comme la maladie d’Alzheimer fait partie des grandes angoisses de ce siècle. S’il n’existe pas de traitement miracle, la recherche avance à pas de géants. Elle a notamment permis de savoir que les maladies neurodégénératives du cerveau débutaient des décennies avant leurs manifestations et qu’il était possible de mettre en place des stratégies de « réserve cognitive » pour retarder la survenue des symptômes. « Si certains facteurs, comme la génétique ou l’âge, sont inéluctables, d’autres sont modifiables », affirme le Pr Francis Eustache, neuropsychologue, président du conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires, qui s’est donné pour mission la recherche, l’information et la prévention. Une prévention qui passe par une bonne prise en charge des maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle, excès de cholestérol) ou métaboliques (obésité, diabète, etc.), mais aussi un bon niveau d’éducation, les relations sociales, l’activité physique et l’hygiène de vie. Certaines astuces peuvent également stimuler la mémoire à court terme. Revue de détail.
On fait au moins 30 minutes de marche rapide par jour
C’est prouvé : l’activité physique a des répercussions sur la structure de notre cerveau. Elle favorise la création de nouveaux neurones et de nouvelles interconnexions entre eux, un meilleur débit sanguin ainsi que la densification de la matière grise. Ce qui se traduit concrètement par un fonctionnement plus rapide de notre cerveau, une mémoire plus efficace et une concentration renforcée. Mieux, à condition d’avoir été régulière tout au long de la vie, elle préviendrait le risque de déclin cognitif qu’il soit lié à l’âge ou à une maladie neurodégénérative type Alzheimer.
La bonne attitude : L’idéal est de pratiquer une activité physique d’endurance (natation, marche rapide, vélo…) d’intensité modérée, c’est-à-dire une activité pouvant être maintenue tout en ayant une conversation ininterrompue. Cette activité d’aérobie doit avoir une durée minimale d’au moins 30 minutes, 5 jours par semaine.
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