Lyon: Quand la tablette remplace les sédatifs à l'hôpital
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L’opération ? Souvent une source d’angoisse pour les enfants et leurs parents. D’ordinaire, l’hôpital Mère Enfants de Bron administre aux petits patients qui s’apprêtent à entrer au bloc, un sédatif. Histoire de les détendre un peu. Sauf que ces médicaments peuvent parfois avoir des effets secondaires comme des troubles du sommeil ou des angoisses. Alors l’établissement teste depuis deux ans un nouveau remède : la tablette numérique.
L’opération ? Souvent une source d’angoisse pour les enfants et leurs parents. D’ordinaire, l’hôpital Mère Enfants de Bron administre aux petits patients qui s’apprêtent à entrer au bloc, un sédatif. Histoire de les détendre un peu. Sauf que ces médicaments peuvent parfois avoir des effets secondaires comme des troubles du sommeil ou des angoisses. Alors l’établissement teste depuis deux ans un nouveau remède : la tablette numérique.
« Elle apporte une distraction. C’est comme une forme d’hypnose. L’enfant se concentre sur autre chose. Il appréhende bien moins sa venue au bloc et la séparation d’avec ses parents ». D’autant que son attention est détournée jusqu’à l’endormissement.
« Pendant qu’on prépare le patient et qu’on lui met un masque sur le nez, il continue de jouer », raconte l’anesthésiste. Certains réclament même la tablette dès qu’ils rouvrent les yeux en salle de réveil.
Seulement 2 tablettes pour 30 opérations par jour
Si la tablette a été, dans un premier temps, utilisée uniquement pour les enfants hospitalisés en ambulatoire (ceux qui restent une seule journée), elle est désormais étendue aux « chirurgies urgentes ».
Petit bémol : l’hôpital Mère Enfant de Bron ne possède pour l’instant que deux tablettes pour une trentaine d’interventions chirurgicales par jour.