Dans le domaine de la maladie de Parkinson, les scientifiques cherchent essentiellement à ralentir la progression de la pathologie. Une équipe du CNRS pourrait bien avoir mis au jour une molécule capable d’y parvenir.

Les chercheurs de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/INSERM/UPMC) et du Laboratoire biomolécules : conception, isolement et synthèse (CNRS/UPSud) ont synthétisé une petite molécule, la 3-phényl-6-aminoquinoxaline (PAQ), capable de traverser la barrière hémato-encéphalique.

Testée sur des modèles in vitro, puis sur des animaux, elle s’est révélée capable de restaurer l’équilibre calcique intracellulaire – un mécanismes neuro-protecteur – en activant des récepteurs spécifiques. Ainsi, cette petite molécule permet-elle de protéger les neurones du stress oxydant qui les détruit ou empêche leur récupération dans la maladie de Parkinson.

« Ces travaux ouvrent peut-être la voie, à terme, à un traitement curatif de la maladie de Parkinson, alors que seuls des traitements symptomatiques sont actuellement proposés aux nombreux malades de la deuxième pathologie neurodégénérative sévissant dans le monde », concluent les auteurs.

Auteur de l'article original: Dominique Salomon
Source: CNRS, Maison de la chimie, 14 septembre 2016
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 19. Septembre 2016
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