ID-VIE importe une idée répandue dans les pays anglo-saxons : les bijoux d’identité médiale.

ID-VIE est une entreprise 100% française, à l’origine d’un nouveau concept dans l’Hexagone. Dans le nom de cette société tout est dit ; ID pour identité, essentielle à connaître pour sauver une VIE. Le principe est simple: sur un bijou sont gravées les données de la personne qui le porte afin de pouvoir lui porter secours si nécessaire.
Toute une vie gravée

Ce bijou permet, par exemple, de connaitre l’adresse d’une personne perdue atteinte d’Alzheimer. Il est aussi possible d’y graver les allergies, le groupe sanguin, les contre-indications médicales ou les traitements en cours. Autant d’informations essentielles pour dispenser les soins au mieux et au plus vite. «Les personnes qui commandent ces bijoux doivent cocher une case pour attester qu’ils ont bien vérifié les informations renseignées, nous ne prétendons pas être médecins.» explique Corinne Boy-Revel, créatrice de la société. Ce bijou se développe aussi pour les métiers dits à risques comme pompier ou policier afin de pouvoir leur venir en aide au plus vite s’ils sont atteints dans l’exercice de leurs fonctions. «C’est une façon de rassurer les personnes qui les portent, mais également leur entourage» précise-t-elle.
Basé sur des conseils de médecins urgentistes

Cette idée est née d’une expérience vécue par Corinne Boy-Revel. En cherchant un bijou d’identité médicale pour sa mère, elle s’est rendue compte que cela n’existait pas en France. Pourtant, ils sont déjà répandus aux Etats-Unis, au Canada ou encore en Australie. «Je suis allée sur internet pour essayer de trouver de tels bijoux mais les quelques sites sur lesquels je suis tombée étaient pour la plupart américains, les prix étaient en dollars et ils ne livraient souvent pas en France. De plus, le design des objets proposés ne correspondaient pas à mes attentes» témoigne la fondatrice de l’entreprise.

Elle a donc décidé de lancer sa propre marque, ID-VIE, développée grâce aux conseils de médecins urgentistes. «C’était à l’époque du boom des objets connectés, l’idée était de savoir s’ils étaient réellement utiles aux personnels de soins. Mais lorsqu’on discute avec eux, on se rend compte que lors d’interventions ils n’ont pas accès à ces objets ou que c’est souvent une perte de temps pour eux. Des pompiers m’ont également expliqué qu’ils n’avaient plus le droit de regarder dans le sac ou le téléphone des gens pour connaitre leur identité, ils doivent aujourd’hui attendre la police pour cela. Avec le bijou d’identité médicale de tels problèmes ne se posent plus, les informations importantes sont directement accessibles. (...)

Auteur de l'article original: Ouns Hamdi
Source: Le Figaro.fr
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 15. Avril 2017
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