Fatigués, moins productifs : une étude prouve dans quels états nous mettent nos smartphones
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Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui, une fois sous la couette, lumière éteinte, continuent à pianoter sur leurs smartphones. Peut-être tentez-vous aussi de perdre cette mauvaise habitude. Et vous auriez raison de le vouloir : , en Australie, vient de démontrer qu’une femme sur cinq et qu’un homme sur huit perdaient de leur précieux temps de sommeil au profit du temps passé sur leur téléphone portable.
Au cours de l’année 2018, les scientifiques ont interrogé 709 utilisateurs de smartphones âgés de 18 à 83 ans en s’appuyant sur les questions, inchangées, d’une étude réalisée en 2005 sur un panel identique. L’objectif était ainsi de voir dans quelle mesure les conséquences d’une utilisation quotidienne, pour ne pas dire prolongée, d’un téléphone mobile avaient évolué en 13 ans. Sans surprise, le verdict fut sans appel : le nombre d’individus se plaignant d’une diminution de leur temps de sommeil, de leur productivité ou encore de leur vigilance au volant est apparu en forte hausse.
Près d’une femme sur cinq classée comme "utilisatrice problématique"
Parmi les chiffres dégagés les plus alarmants, on apprend que 24 % des femmes et 15 % des hommes peuvent aujourd’hui être considérés comme des "utilisateurs problématiques" de smartphones. Chez les 18 à 24 ans, ce chiffre grimpe à 40,9 %, femmes et hommes confondus, et à 23,5 % chez les 25-29 ans.
Plus précisément, en 2018, une femme sur cinq (19,5 %) et un homme sur huit (11,8 %) affirmaient moins dormir qu’avant à cause du temps passé éveillés sur leur téléphone. En 2005, elles et ils n’étaient respectivement que 2,3 % et 3,2 % à déclarer voir leur sommeil affecté. De la même manière, 2,6 % des hommes assurent que leur productivité a diminué à cause de leur smartphone, contre… 0 % en 2005 ! Chez les femmes, 14 % ont constaté une baisse de productivité, contre 2,3 % en 2005.
Peut-être plus inquiétant encore, la proportion de femmes et d’hommes (8,4 % et 7,9 %) attribuant [...]