5 conseils pratiques pour mieux vivre avec la maladie de Parkinson
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A l'occasion de la journée mondiale de la maladie de Parkinson qui avait lieu cette semaine, je vous propose 5 moyens de mieux vivre au quotidien avec cette maladie.
Que vous soyez vous-même concerné ou que la maladie touche l'un/e de vos proches, ces conseils peuvent vous aider:
1. La pratique du Tai-Chi: On la retrouve dans les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). C'est un formidable moyen de vous détendre tout en réalisant des gestes lents sans effort physique considérable. On peut l'utiliser autant à domicile qu'en extérieur. Les exercices (figures) consistent à synchroniser votre respiration avec vos gestes. Cette pratique s'avère très utile pour modérer les symptômes de la maladie, notamment en permettant d'appréhender les bons réflexes respiratoires et éviter un excès de tension sur la partie haute du diaphragme pendant la respiration. Un travail de posture, d'équilibre, d'organisation spatiale des gestes moteurs est également possible. C'est aussi un moyen de réduire l'anxiété qui elle même peut aggraver les symptômes.
2. Danser le tango argentin: On retrouve aussi de plus en plus d'études attestant d'effets bénéfiques dans la maladie de Parkinson. Cette pratique est également proposée par les recommandations de la HAS. C'est un moyen d'améliorer ses compétences motrices tout en étant une activité ludique qui peut se pratiquer en couple. Le tango peut être un moyen de focaliser son attention sur les pas en avant, en arrière mais cela stimule aussi la mémoire visuo-spatiale et auditive et permet à force d'entraînement de réduire la fatigue. L'amélioration peut toucher autant la marche, l'équilibre, les aptitudes cognitives que le bien-être psychologique des personnes malades mais aussi de leur proches (en créant du lien et pourquoi pas même des rires et une complicité pendant cette activité).
3. Faire la cuisine: Par cette activité on met en activation différentes zones cérébrales et on peut activer les réseaux de la récompense associés à une sensation de bien-être, en particulier au moment de déguster le "fruit de tous nos efforts". Faire la cuisine à deux ou en famille, même en réalisant des gestes lents, permet de faire travailler les capacités d'organisation, met en activité tous les sens, développe le sentiment de satisfaction et les capacités d'attention. La mémoire est également impliquée ainsi que la communication, notamment lorsque la recette se réalise à deux ou plusieurs. Il s'agit bien ici de faire ensemble, faire avec et non pas à la place de la personne malade. En somme, on n'imagine pas à quel point une activité aussi quotidienne que la cuisine puisse au fond être un outil fabuleux pour développer de nombreuses capacités. (...)