Une semaine avant la Journée nationale de l'audition, une étude Ipsos pour l'association JNA fait le point sur le rapport des jeunes à l'audition et propose de nouvelles façons de les sensibiliser.

Près de la moitié des jeunes de 13-25 ans (49%) ont déjà ressenti une douleur dans l'oreille, un sifflement, un bourdonnement ou une perte d'audition suite à une exposition sonore importante. C'est ce qui ressort d'un sondage Ipsos pour l'association JNA (Journée nationale de l'audition), incluant 600 jeunes de 13 à 25 ans et 300 parents d'enfants de 13 à 18 ans.

Malgré ces troubles auditifs rencontrés, 6 jeunes sur 10 avouent ne pas avoir tenu compte de ces signes, préférant attendre « que ça passe », relève l'enquête intitulée « Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille. Des clés pour agir ».

Pour preuve, 70% des jeunes interrogés placent leurs problèmes de vue avant les problèmes auditifs, et 52% déclarent ne pas se sentir menacés par la perte d'audition.

Un point positif tout de même : l'enquête souligne que les messages de prévention ont progressés par rapport à un sondage similaire de 2012. 62% des jeunes déclarent ainsi « avoir vu, lu ou entendu des messages de prévention pour protéger ses oreilles », contre 54% il y a trois ans. La notion de « pause auditive », c'est-à-dire le temps de récupération nécessaire au système auditif est également mieux intégrée, puisque ¼ des jeunes et 1/3 des parents en ont entendu parler.

Le rôle de l'école mis en avant par les jeunes

Les participants de l'enquête ont également été interrogés sur les solutions de sensibilisation à envisager. Le sondage en a retenu 5 comme étant « des clefs pour agir ».

A plus de 70%, jeunes et parents s'accordent pour dire qu'un suivi régulier des capacités auditives doit être mis en place. Les jeunes pensent également qu'une application sur smartphone pourrait les aider à gérer leur niveau d'écoute, et que des campagnes de sensibilisation choc les touchant émotionnellement seraient utiles. (...)

Auteur de l'article original: Hélène Bour
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 9. Mars 2015
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