La recherche française a brillé en 2004. Deux avancées majeures ont notamment marqué la neurologie. L'une concerne l'autisme et l'autre, la myopathie de Duchenne de Boulogne. Retour dans le passé, sur deux découvertes qui marqueront... l'avenir !

"Les autistes ne percevraient pas les voix". C'est sous ce titre que Destination Santé annonçait le travail de Monica Zilbovicius et de son équipe INSERM-CEA du service hospitalier Frédéric Joliot à Orsay près de Paris.

Grâce à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), ils ont montré que les autistes ne perçoivent pas les voix humaines. Alors qu'ils sont sensibles à d'autres sons... D'autres études avaient déjà révélé des conclusions similaires, pour le traitement de l'image du visage d'un interlocuteur cette fois. Le travail de Zilbovicius permet donc de mieux comprendre les difficultés relationnelles et sociales des autistes. Il pourrait ainsi conduire à " l'élaboration de stratégies de rééducation visant à induire un traitement spécifique des informations vocales et faciales " concluent les auteurs.

Un espoir réel est donc permis. Comme c'est le cas dans la lutte contre la myopathie de Duchenne de Boulogne, la plus fréquente des malades neuromusculaires. Pour la première fois, des chercheurs du Généthon sont parvenus à réparer les muscles de souris modèles. Grâce à des techniques de thérapie génique, ils ont recréé une protéine manquante à l'origine de cette affection, la dystrophine. Prochaine étape, un essai de phase 1 chez l'homme. Si tout va bien, d'ici 2007.

Source : Destination Santé

Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 3. Janvier 2005