Ce jeudi 14 janvier, urgentistes, neurologues, infirmiers vont débattre toute une journée à Montpellier sur la prise en charge en urgence de l’infarctus cérébral aigu. Autrement dit l’accident vasculaire cérébral (AVC) d’origine ischémique.

Chaque année, 150 000 Français sont victimes d’un AVC. Parmi eux, 33 000 décèdent dans le mois qui suit. L’AVC constitue également la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer !

L’AVC est le plus souvent provoqué par l’obstruction d’un vaisseau du cerveau. Les spécialistes parlent alors d’AVC ischémique, par opposition à l’AVC hémorragique – environ 20% des cas – qui survient lorsqu’une artère est rompue. Quel que soit le cas de figure, le cerveau n’est plus irrigué.

En cas d’AVC ischémique, la prise en charge repose sur la revascularisation – la thrombolyse par voie intraveineuse – appelée aussi fibrinolyse. Ce traitement est d’autant plus efficace qu’il est administré rapidement. Idéalement dans les 4h30 suivant l’accident. Et pour cela, le délai de transfert des patients doit être le plus court possible, sans passer par les urgences ou le cabinet du médecin traitant.

Justement dans le cadre de cette journée, l’expérience de prise en charge menée dans la région Languedoc-Roussillon sera mise à l’honneur. Rapidité d’intervention, efficacité du travail pluridisciplinaire, c’est toute une filière qui a été mise en place afin d’améliorer significativement le traitement de l’AVC. Et ceci en étroite collaboration avec le laboratoire Boehringer Ingelheim. Nous reviendrons très prochainement sur ce forum.

Auteur de l'article original: Emmanuel Ducreuzet pour Destination Santé
Source: Boehringer Ingelheim, janvier 2016
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 18. Janvier 2016
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