Cauchemars : comment aider votre enfant?
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Votre enfant se réveille la nuit en pleurant ? Rien de plus normal. Les cauchemars sont un passage obligé de son développement. Pour autant, vous devez au maximum comprendre l’origine de ces terreurs, et ce pour mieux les combattre.
Entre 2 et 5 ans, les petits cauchemars sont fréquents. C’est normal et ils ne doivent pas inquiéter. « Ils permettent aux enfants de se libérer des tensions et des conflits de leur journée », explique Laurence Pernoud dans « J’élève mon enfant ». Les mauvais rêves participent d’ailleurs à sa maturation émotionnelle.
Mais si les cauchemars se reproduisent trop souvent, vous devrez en déterminer les causes. Posez-vous les bonnes questions. « N’a-t-il pas fait un dîner trop copieux ? », « N’est-il pas trop couvert ? », « N’a-t-il pas vu à la télévision des images qui lui auraient fait peur ? », « L’histoire du soir n’était-elle pas trop effrayante ? ». En effet, les peurs du jour résonneront la nuit. Une nouvelle situation ou une ambiance familiale tendue peuvent aggraver la situation.
Mais les racines des cauchemars peuvent aussi être plus insidieuses. Par exemple une discipline que vous lui imposez, comme le fait d’âtre sage ou de ne pas mouiller son lit. Ces exigences peuvent lui apparaître comme une pression.
Comment réagir ?
Avant toute chose, rassurez-le. Ensuite, s’il en est capable, faites-lui raconter son cauchemar. Rappelez-lui que vous êtes juste à côté. Si besoin, laissez sa porte ouverte.
Vous pouvez ruser en inspectant sa chambre pour le rassurer. Vous pouvez impliquer votre petit en lui faisant invoquer les « pouvoirs magiques » de ses héros préférés.
N’oubliez pas bien entendu de laisser une place importante au rituel du coucher. Contes et câlins du soir participent à un sommeil de qualité.
Notez enfin que si rien ne semble expliquer ces mauvais moments nocturnes, n’attendez pas. Votre enfant pourrait prendre la nuit en horreur. Parlez-en à votre médecin ou son pédiatre.