Etats-Unis : une campagne sur twitter pour obtenir un fauteuil roulant
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Avec #ellaneedswheels, une maman américaine fait le buzz sur twitter et obtient le remboursement du fauteuil roulant de sa fille par sa compagnie d'assurance.
Un jour de mars 2014, après une période de fièvre, Ella Frech, 9 ans, s'est retrouvée dans l'incapacité de marcher. Plusieurs médecins ont alors été consultés mais aucun d'entre eux n'a pu établir un diagnostic permettant d'expliquer la soudaine paralysie de la petite fille. Or, sans diagnostic précis, impossible d'obtenir une prescription et surtout le remboursement par les compagnies d'assurance d'un fauteuil roulant.
Premier refus. Nouvelle demande, second refus. Troisième demande accompagnée d'un document de 40 pages de documentation médicale pour justifier chacune des pièces du fauteuil demandé. Troisième refus. Plus d'une année a passé et Ella n'a d'autre choix que de se déplacer dans un fauteuil d'occasion qui ne correspond ni à sa stature d'enfant, ni à son besoin d'autonomie.
Pour évacuer sa colère et sa frustration, la maman d'Ella s'épanche alors sur twitter. Avec le hashtag #ellaneedswheels (Ella a besoin de roues), elle fait la chronique de son errance diagnostique et des tracas auxquels elle doit faire face pour aider sa fille à se déplacer. Par erreur (certains diront par chance) son hashtag est relayé par Chevrolet (qui pensait sans doute que la petite fille avait besoin des roues... d'une nouvelle voiture). Ses messages deviennent alors rapidement viraux, et sont relayés sur les réseaux sociaux.
Deux jours après les premiers messages sur twitter, la compagnie d'assurance appelle et affirme qu'elle va prendre en charge l'intégralité du fauteuil roulant d'Ella. "J'ai célébré cette bonne nouvelle avec mon entourage pendant une vingtaine de minutes. Et puis ma joie est retombée en songeant à tous les autres enfants qui doivent faire face à ces mêmes pesanteurs administratives" souligne la maman d'Ella.
Cette dernière a donc décidé d'utiliser cette notoriété toute neuve pour continuer d'écrire sur un blog sur les problèmes de paraplégie. "Ma page est ouverte à tous ceux qui en ont besoin" affirme-t-elle.
L'intégralité de son histoire a été publiée sur The Atlantic .