On parle dictée, ce soir. Pour certains c’est un souvenir affreux, pour d’autre un bon moyen de remonter sa moyenne. Le ministre de l’Education préconise une dictée quotidienne en primaire. Est-ce un exercice efficace ? A vous les amoureux des mots ou les fâchés du subjonctif, cette émission est faite pour vous !

Chacun a son souvenir de la dictée. Pour certains c’était un exercice austère et disqualifiant, pour d’autres un bon moyen de remonter leur moyenne. L’orthographe était une gourmandise pour les uns, un terrible marqueur social pour les autres.

La dictée est un exercice typiquement français, sans doute parce que le français est atypique et effroyablement, ou joyeusement, compliqué.

Avant d’être passée par la case ringarde, la dictée est en train de revenir en grâce. Tous les ministres de l’Education, l’actuel en tête, ont voulu la remettre au quotidien. Jean-Michel Blanquer préconise une dictée quotidienne dans les classes de primaire. Il vient d’ailleurs de signer quatre circulaires à cet effet.

En partenariat avec Le 1, cette émission est l’occasion de revenir sur l’histoire et l’utilité pédagogique de la dictée avec Rachid Santaki, journalistes, scénariste, romancier et organisateur de dictées géantes ; et Alain Bentolila, linguiste et professeur à l’université Paris-Descartes

Les invités
Rachid Santaki
Journaliste, scénariste et romancier et organisateur de dictées géantes

Alain Bentolila
Professeur de linguistique à l'université Paris-Descartes

Auteur de l'article original: France Inter
Source: France Inter - Le téléphone sonne
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 26. Mai 2018
Photo: