Handicap: Quels sont les préjugés qui freinent l’emploi?
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EMPLOI Une méconnaissance du handicap nourrit la frilosité des entreprises à embaucher des personnes handicapées... et des salariés à demander le statut de travailleur handicapé...
Et si vous étiez handicapé ? La question n’est pas évidente et pourtant importante. Si le privé a bien du mal à respecter la loi de 2005 : c’est-à-dire employer 6 % de travailleurs handicapés, c’est beaucoup par méconnaissance de la question. Alors que l’Arche, association d’aide aux personnes ayant un handicap mental, organise ce week-end un colloque à Paris interrogeant entre autres l’accès à l’emploi des personnes handicapées, 20 Minutes fait le tour des idées reçues sur le sujet.
Les jeunes veulent plus intégrer les personnes handicapées
« Le handicap, c’est le fauteuil roulant »
Les personnes en fauteuil roulant, c’est le symbole dans les esprits… et sur les logos. Or « il concerne seulement 0,6 % de la population française », précise Valérie Oudenot, consultante pour Pidiem, société de conseils dans le handicap. Un petit détour historique éclaire cette méconnaissance. « La définition du handicap n’existait pas avant la loi de 2005, reprend la consultante. Et il remplaçait les termes infirmes, estropiés. » D’où un cliché qui a la peau dure : le handicap, c’est visible. Or, si l’on revient à la définition du handicap, elle englobe « toute personne qui a une difficulté, une gêne, ou une impossibilité de faire ce qu’une personne du même âge et en bonne santé peut faire », reprend Valérie Oudenot.
Ce qui inclut par exemple la dyslexie, le diabète, l’hypertension, la surdité d’une oreille, l’épilepsie, les lombalgies, des infections de longue durée… Qui ne sont pas toujours considérés par les salariés comme les employeurs comme des handicaps. Et sont totalement compatibles avec nombre d’emplois.
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