La dyslexie n'est pas une fatalité
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La dyslexie est un trouble fréquent qui touche 8% des enfants et qui engendre souvent échec scolaire et illettrisme. Pourtant, dépister et prévenir cette pathologie serait possible et permettrait d'éviter les effets secondaires indésirables.
« Les troubles spécifiques d'apprentissage, et au premier chef la dyslexie de développement qui en est la forme la plus fréquente et la mieux étudiée, concernent environ 6 à 8% de la population d'enfants d'âge scolaire et 4% des adultes » rappelle l'Académie de Médecine dans un communiqué.
Pourtant, cette maladie n'est pas une fatalité et, pour éviter l'échec scolaire et l'illettrisme, l'Académie de médecine recommande certaines interventions pour prévenir certains handicaps ou les corriger.
Dépister les troubles neurocognitifs
Pour la prise en charge des troubles neurologiques, il est essentiel de renforcer les liens et généraliser une collaboration étroite entre les compétences médicales et pédagogiques de manière à dépister le plus tôt possible les troubles neurocognitifs et plus particulièrement, les troubles spécifiques des apprentissages.
Valoriser le rôle des professions paramédicales
Pour identifier et confirmer la dyslexie ainsi que proposer des traitements adaptés, il est nécessaire « de réaffirmer la place et le rôle essentiel dans le parcours de soins des différentes professions paramédicales (orthophonistes, mais aussi psychomotriciens, ergothérapeutes et neuropsychologues), selon l'Académie.
Réorienter les recherches et la formation
Pour l'Académie de médecine, combattre la dyslexie passe aussi par la formation et les recherches. « Il est aussi essentiel de promouvoir la formation des médecins (généralistes et spécialistes) dans le domaine du développement neurocognitif et comportemental (troubles des apprentissages) tant par l'enseignement initial que par la création d'un diplôme interuniversitaire national ouvert aux professions paramédicales, et de revaloriser les actes spécialisés correspondants ». «Et de susciter et mettre en place des programmes de recherche orientés prioritairement vers l'évaluation des pratiques thérapeutiques ».