A la fin de la vie, les personnes âgées ne sont pas plus heureuses
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Les personnes âgées sont souvent touchées par la dépression. Les moyens d'accompagnement ne sont pas forcément mis en place.
Contrairement à l'idée reçue que les personnes âgées sont plus heureuses que les personnes plus jeunes, cette nouvelle étude publiée dans la revue médicale Psychology and Aging met en avant le fait que la dépression toucherait très largement les personnes de 60 ans à au-delà de 85 ans. Elle révèle aussi que les moyens de soutien mis en place ne sont pas adaptés à l'ampleur de la souffrance, de la gestion de la douleur de cette population.
Les chercheurs de l'université de l'Université de Bradford (Royaume-Uni) ont réalisé une étude avec 2 087 participants âgés, en moyenne de 79 ans et de 65 à 103 ans, dont l'évolution des symptômes dépressifs a été suivie sur plus de 15 ans.
Les conclusions de l'étude ont montré que la dépression était élevée chez les personnes âgées souffrant d'arthrite. Elle révèle aussi que la dépression est donc majoritairement due au niveau d'incapacité physique, au développement de maladies chroniques, et l'approche de la mort et que les syndromes dépressifs augmentent avec l'âge de façon plus marquée chez les hommes que chez les femmes.
Les scientifiques ont aussi constaté qu'à l'âge mûr, ces symptômes sont plus élevés chez les femmes mais, chez les hommes ils augmentent ensuite à un rythme plus rapide. Ainsi, la différence entre les sexes s'inverse aux environs de l'âge de 80 ans.
«Les symptômes dépressifs continuent à augmenter tout au long de la vieillesse et il faut répondre à ce besoin croissant de soutien en santé mentale et de gestion de la douleur », concluent les auteurs de l'étude.
Se prémunir contre la dépression
Les seniors pourraient se protéger de la dépression en multipliant les contacts humains avec leur famille et leurs amis, selon les résultats d'une étude publiée en octobre 2015 dans la revue médicale Journal of the American Geriatrics. En effet, rien ne vaut les contacts humains pour réduire les risques de dépression. Déjeuner en famille, pique-nique avec des amis, sorties avec les petits-enfants... Les seniors qui multiplient leurs relations sociales ont le moral au beau fixe et deux fois moins de risque de dépression que ceux qui ne reçoivent que des coups de fils, des mails ou des appels par Skype.