Les tablettes : bonnes ou mauvaises pour la lecture des enfants ?
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Alors que seuls 7% des jeunes Britanniques de 5 à 15 ans avaient accès à une tablette en 2011, ils étaient 71% l’année dernière. Entre applications, jeux, et vidéos en ligne les distractions ne manquent pas sur ces supports qui remplacent progressivement la télévision. Au détriment de la lecture ? Eléments de réponse avec un article du Guardian.
Malgré le nombre croissant d’études à ce sujet, la question de l’influence des tablettes sur la lecture des enfants reste un sujet controversé.
Si la généralisation des tablettes ne semble pas avoir nui à la proportion de jeunes lecteurs quotidiens au Royaume-Uni – qui étaient 38,1% en 2005 contre 41,4% en 2014 selon National Literacy Trust –, Joanna de Guia, fondatrice de Story Habit, s’inquiète de la concurrence imposée par les applications et jeux sur la lecture. Plus propices à une satisfaction immédiate, ils n’encourageraient pas à poursuivre un long texte jusqu’à son terme.
Néanmoins, plusieurs études telles que celle du département sciences de l’Education de Cambridge publiée sur PLOS One, s’accordent sur les bénéfices d’un tel support pour les enfants dyslexiques.
« Tout ce qui touche à l’e-reading est encore peu abouti ou balbutiant à l’heure actuelle », avoue David Kleeman, vice-président de Dubit, centre de recherche spécialisé dans les enjeux de l’éducation numérique.
Parmi ces différentes opinions qui sont loin de faire consensus, une chose est sûre : le goût de la lecture se développe dès le plus jeune âge et dépend grandement de l’aptitude des parents à cette activité. Selon un rapport de Scholastic, les facteurs annonciateurs d’un goût pour la lecture entre 6 ans et 11 ans incluent le penchant des parents à s’adonner à cette activité fréquemment et à privilégier les livres aux écrans. (...)