À l’université, le numerus clausus qui limite le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, va être relevé de 10% en 2019, avant d’être supprimé en 2020.

Les étudiants en médecine vont ressentir un certain soulagement, à quelques semaines du concours de fin de première année commune des études de santé (Paces). Le «numerus clausus» ou limitation du nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, va en effet être relevé de 10% en 2019, avant d’être supprimé en 2020.

Un arrêté, paru au Journal officiel durant le week-end de Pâques, explique en effet que le nombre d’étudiants qui seront admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme à la rentrée de septembre augmentera de 10%, par rapport à l’an dernier. «Le numerus clausus» a été institué par la loi du 30 juin 1971. Il signifie en latin «nombre fermé» et permet de fixer une limite au nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine, de pharmacie, de kiné et de sages-femmes. Les étudiants sont ainsi soumis à un concours pour accéder en deuxième année d’études et entrent en concurrence avec leurs camarades. Le numerus clausus est fixé par profession. Il n’y a donc pas de note minimale à atteindre pour valider son année. Ce chiffre a pour objet de réguler le nombre de professionnels de santé exerçant ces métiers.

Auteur de l'article original: Le Figaro avec AFP
Source: Le Figaro avec AFP
Date de publication (dans la source mentionnée): Jeudi, 25. Avril 2019
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