Dès le lycée, parfois même dès la troisième, les adolescents sont censés avoir une idée précise de leur avenir professionnel. De leurs envies dépend en effet le choix de leur filière. C’est anxiogène, surtout quand ils n’ont encore aucun projet précis en tête ou quand leurs résultats leur ferment des voies. Vous avez alors un rôle à jouer.

Prof, médecin, coiffeur, vétérinaire… Certains adolescents savent ce qu’ils veulent faire depuis la toute petite enfance et n’en démordent jamais. C’est une situation relativement confortable pour eux comme pour leur entourage : sauf accident de parcours, leur orientation scolaire se décide plus ou moins d’elle-même. Mais si votre collégien ou votre lycéen, comme beaucoup d’ailleurs, n’a pas la moindre idée du métier qui l’attire, c’est plus compliqué.

Avant toute chose, ouvrez le dialogue et assurez-vous qu’il manque réellement d’inspiration. Peut-être a-t-il des rêves et se met-il lui-même des barrières plus ou moins conscientes ? Peut-être a-t-il peur de vous décevoir ou d’être moqué ? Encouragez-le également à interroger les adultes de son entourage. Beaucoup de professions restent très abstraites, la seule façon de mieux les cerner est d’en parler avec les principaux intéressés. Ou mieux encore, d’effectuer des stages d’observation. Vous pouvez aussi vous adresser au Centre d’Information et d’Orientation de votre secteur. Vous y trouverez des fiches détaillées métier par métier et pourrez discuter avec un conseiller. L’avis du professeur principal de votre enfant compte aussi.

Le droit à l’erreur

Attention toutefois à ne pas laisser les conseils des uns et des autres décourager votre enfant. Certains métiers sont certes bouchés mais ils l’étaient déjà il y a 20 ans et les plus motivés ont tout de même trouvé du travail. Gare également à ne pas l’inciter à changer de voie sous prétexte que ses notes sont trop faibles, voire trop bonnes, pour y prétendre. La motivation peut faire des petits miracles. De toute façon, rien n’est gravé dans le marbre. Tout au long de son parcours scolaire, votre enfant aura la possibilité de changer de filière ou de se réorienter grâce à un système de passerelles.

Auteur de l'article original: Aurélia Dubuc pour Destination Santé
Source: Site de l’ONISEP consulté le 27 avril 2017
Date de publication (dans la source mentionnée): Dimanche, 30. Avril 2017
Photo: