Quand un médecin belge accorde l'euthanasie à une patiente de 29 ans atteinte d'une maladie incurable
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Hélène souffre de la maladie de Charcot. Elle a fait le choix du suicide assisté, qui est autorisé en Belgique.
Son corps l’abandonne peu à peu. À 29 ans, Hélène est atteinte d’une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. Un mal incurable, qui provoque la paralysie des muscles les uns après les autres, jusqu’au décès dans les trois à cinq ans. Craignant la souffrance, la dégradation physique, l'image d'agonie qu'elle laisserait à ses proches, Hélène a choisi le suicide assisté en Belgique.
Dans cet extrait du documentaire Fin de vie, le dernier exil*, la journaliste Aude Rouaux la suit dans ses démarches. Lors d'un rendez-vous avec un médecin, Hélène réitère sa demande par écrit : "Je demande l’euthanasie pour raison de santé." Après un long entretien, c’est avec une pointe d’humour belge que le médecin donne son accord : "Elle a réussi son examen de passage avec la plus grande distinction et les félicitations du jury."
La loi française n'autorise pas l'euthanasie active, seulement une "sédation profonde et continue" jusqu'au décès, et uniquement pour les patients en phase terminale. La Belgique a légalisé l'euthanasie en 2002, sous trois conditions : la requête doit être formulée par le patient, il doit être atteint d’une maladie incurable et assurer que sa souffrance est insupportable.
* L’intégralité de Fin de vie, le dernier exil est à voir mercredi 23 mai à 20h50 dans "Le monde en face" sur France 5.