Selon des chercheurs de l’Université du Queensland, les arrêts de respiration au cours du sommeil peuvent endommager le cerveau et ainsi augmenter le risque de maladie d’Alzheimer. Se pose donc la question : un traitement précoce de l’apnée du sommeil peut-il retarder la survenue d’une démence ?

D’après le Pr Elizabeth Coulson de l’Université du Queensland (Australie), « l’apnée du sommeil provoque une hypoxie (des taux plus bas d’oxygène dans le sang). Ce phénomène multiplie par 3 le risque de développer la maladie d’Alzheimer, la forme la plus courante de démence. »
En fait, selon ces scientifiques, l’hypoxie conduit à la dégénérescence d’une zone cérébrale impliquée dans l’attention et l’apprentissage.

Voilà pour le constat. Mais alors, selon toute logique, serait-il possible de prévenir la survenue d’une démence en s’attaquent à l’apnée du sommeil ? C’est bien la question à laquelle vont tenter de répondre les scientifiques.

L’apnée du sommeil est généralement traitée par ventilation en pression positive continue (ou PPC). « La prochaine étape de notre travail consistera à suivre des patients âgés de 55 à 75 ans sur une période prolongée afin de déterminer si la PPC protège contre le déclin cognitif », conclut Elizabeth Coulson.

Auteur de l'article original: Vincent Roche pour Destination Santé
Source: University of Queensland, 31 janvier 2018
Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 9. Février 2018
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