Un tiers des lycéens et étudiants victimes de violences
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D’après les résultats d’une enquête menée par la mutuelle étudiante SMEREP, 30% des étudiants et lycéens ont déjà subi des violences verbales et/ou psychologiques. Un travail rendu – volontairement – public à l’occasion de la Journée internationale des câlins, le 21 janvier prochain. Un choix plus ou moins discutable.
La dernière enquête menée par la SMEREP auprès des étudiants révèle qu’un tiers d’entre eux a déjà subi des violences. Le plus souvent verbales semble-t-il. Du côté des violences physiques, ils sont 15% à en avoir fait la triste expérience… Double problème : dans la majorité des cas, ces actes provenaient de l’environnement proche (famille ou amis). Mais, tout aussi grave, ces actes sont laissés sans suite dans 20% des cas, puisque ces victimes avouent ne pas savoir à qui en parler…
Du coté des lycéens, le constat n’est guère plus reluisant. Là encore, plus de 30% ont été victimes de violences verbales ou psychologiques. Dans leur cas précis, les méthodes sont variées : 12% les ont subies sur les réseaux sociaux et 18% n’en ont alors pas parlé. Les lycéens s’expliquent de la même façon que les étudiants : la moitié ne sait pas à qui se confier. Mais plus inquiétant, nombreux sont ceux qui se sont murés dans le silence par honte ou par peur des représailles.
« Les réseaux sociaux se transforment parfois en outil de harcèlement », insiste Pierre Faivre, chargé de prévention à la SMEREP. « Notre étude pointe du doigt le fait que les jeunes ne savent pas vers qui se tourner lorsqu’ils sont victimes de violences. La SMEREP tient donc à alerter sur ces comportements et inciter les lycéens et étudiants à en parler autour d’eux, afin de ne pas rester isolés. »