Pour faciliter les démarches administratives lors d'un changement d'adresse, par exemple, une protection universelle maladie (PUMA) vient d'être votée par les députés. Explications.

Divorce, changement de statut professionnel, déménagement : autant de situations pour lesquelles rester affilié à l'assurance maladie relevait d'un casse-tête administratif. Ces tracasseries devraient être réduites à néant grâce à la mise en place d'une protection universelle maladie (PUMA).

Pour la ministre de la Santé Marisol Touraine, le vote de ce texte par les députés entérine une "réforme majeure". Elle devrait simplifier la vie de "millions de Français qui connaissent des changements dans leur vie professionnelle et personnelle", dixit la ministre, citée par l'AFP.

Des délais d'attente réduits

Cette protection universelle maladie répond à la volonté de faciliter les démarches administratives de Français qui, en cas de changement de vie (profession, statut familial, déménagement), restent affilié à l'assurance maladie. Certains se retrouvent sans possibilité de se faire rembourser leurs frais de santé pendant plusieurs mois le temps de "régulariser" leur situation.

Le gouvernement assure que désormais un seul clic sur le site de l'assurance maladie ameli.fr suffira à déclarer son changement de situation et bénéficier à une prise en charge de ces soins. La dématérialisation des dossiers à traiter permettront de réduire les délais d'attente. Pour un déménagement par exemple, l'assuré pourra voir son changement de situation enregistré en 10 jours au lieu de 20.

La fin du statut d'"ayant droit"

Autre changement notable : le statut "d'ayant droit" pour les personnes majeures disparaît. Celles-ci deviendront des assurés sans passer par cette case. Une situation qui devrait bénéficier à près de 3.2 millions de personnes, dont principalement des femmes, qui ne dépendront plus d'une autre personne pour avoir accès à une couverture maladie.

Une carte Vitale à vie

Enfin la carte Vitale sera délivrée à vie et sera disponible pour les enfants dès l'âge de 12 ans (contre 16 ans actuellement).

Le dispositif doit entrer en vigueur dès 2016.

Auteur de l'article original: Emilie Cailleau
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 26. Octobre 2015
Photo: