Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus... Quels sont les jouets connectés à éviter ?
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En Europe et aux Etats-Unis, plusieurs associations s'inquiètent de la commercialisation de jouets connectés et alertent les pouvoirs publics, réclamant davantage de sécurité.
à Tokyo, au Japon, le 4 septembre 2012. (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)
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franceinfo
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Mis à jour le 04/12/2017 | 13:22
publié le 19/11/2017 | 12:56
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Ils figureront peut-être sur la liste que vos enfants enverront au père Noël. Montres, peluches, poupées, robots... De plus en plus de fabricants de jouets proposent aux petits de s'amuser avec des objets connectés, pas toujours parfaitement sécurisés. En Europe et aux Etats-Unis, plusieurs associations s'inquiètent de leur commercialisation et alertent les pouvoirs publics.
Vendredi 17 novembre, l'autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Les associations de consommateurs britannique Which? et allemande Stiftung Warentest ont par ailleurs mené des tests sur sept jouets connectés commercialisés en magasin, révélant que quatre d'entre eux comportent des failles importantes. Franceinfo dresse la liste des jouets les plus problématiques.
Si l'Allemagne autorise les smartwatches pour adultes, elle a choisi de se méfier de la fonction "babyphone" des modèles destinés aux enfants de 5 à 12 ans, tel Caref (Gator en Europe) ou SeTracker. Dans son communiqué (en allemand), le président de l'autorité de régulation des télécoms allemande, Jochen Homann, a justifié leur interdiction, arguant que ces montres sont par exemple "utilisées pour écouter les enseignants en classe". "Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l'environnement de l'enfant et elles doivent être considérées comme un système de transmission non autorisé", a-t-il estimé.
En outre, les appareils connectés à internet dotés d'un micro et d'un dispositif GPS peuvent être détournés. "Des pirates pourraient se servir des montres pour entrer en contact avec les enfants, à l’insu des parents", explique 01net.com. L'autorité de régulation invite donc les familles qui en possèdent à "détruire" ces montres.
"En jouant sur le désir des parents de protéger leurs enfants, ces montres connectées mettent en réalité les enfants en danger", affirme Josh Golin, de l'association américaine Campagne pour une enfance sans publicité. Ce groupe, qui réunit sept associations de défense des enfants, de défense des consommateurs et de protection de la vie privée, a annoncé avoir demandé au régulateur américain du commerce, la Federal Trade Commission (...)