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L’enfant ou l’adolescent qui fait des écarts de conduite est-il une « graine de violence » qu’il faut traiter, surveiller et punir, ou un enfant en danger qu’il faut protéger, soigner et accompagner ? Ne faut-il pas s’interroger sur la responsabilité des adultes qui l’entourent ? Faut-il avoir une politique humaniste, tant dans le domaine de la médecine que dans celui de la justice, centrée sur la personne humaine, ou faut-il instituer la religion de la norme et favoriser des réponses automatiques – médicales ou juridiques - pour réprimer tout comportement dérangeant ?

Le projet de loi sur la prévention de la délinquance des mineurs, les rapports parlementaires sur le même thème et l’expertise collective de l’INSERM sur le trouble des conduites de l’enfant et de l’adolescent ont mis l’accent sur les difficultés suscitées par les « écarts de conduite » des mineurs tant au point de vue d’une approche épistémologique - médicale, juridique, sociologique - qu’au point de vue de l’action, de la déontologie et de la responsabilité des adultes en contact avec ces mineurs : enseignants, éducateurs, médecins, policiers, avocats ou magistrats. Les auteurs de cet ouvrage en mesurent les enjeux théoriques et pratiques et leurs répercussions sur la vie et l’avenir des mineurs. Leurs analyses débouchent sur un ensemble de règles de « bonne conduite » qui devraient guider utilement les professionnels concernés par la protection de l’enfance.

Lucette Khaïat, ancien avocat à la Cour d’appel de Tunis et de Paris, ingénieur de recherche honoraire du CNRS, est la directrice scientifique de l’association Louis Chatin pour la défense des droits de l’enfant.

Cécile Marchal, avocate au Barreau de Lyon puis de Paris, fait partie de l’antenne des mineurs du Barreau et est responsable de la Commission de formation continue en droit des mineurs. Elle est la secrétaire générale de l’association Louis Chatin.

Source : Erès

Type: Livre
Editeur: Erès
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