Mes élèves aiment la grammaire...et ils la savent" de Sophie Wenisch-Labareyre
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À travers un parcours professionnel atypique, Sophie Wenisch-Labareyre a réfléchi à l'enseignement de la grammaire française à l'école primaire, en tant qu'adulte et parent d'élèves, depuis une trentaine d'années, puis en tant qu'enseignante au sein de l'Éducation Nationale depuis plus de dix ans.
Son livre est un témoignage concret, simple et très vivant, de ses observations et expériences pédagogiques. Il s'adresse aux enfants, aux parents et aux enseignants qui sentent combien l'enseignement du français est un enjeu capital pour notre avenir, mais qui s'estiment dépassés par les querelles agitant notre société dans ce domaine.
Ce livre comblera leur muette attente : il leur redonnera du courage en leur expliquant que l'indispensable grammaire, loin d'être une matière complexe et rébarbative, est accessible à tous, mais à une condition : les connaissances doivent être structurées au sein d'une progression moderne et rigoureuse, riche pour l'enseignant, claire pour les parents, simple et sûre pour un élève de l'école primaire, complète pour le collégien qui y trouvera le manuel de révision idéal.
L'auteur propose cette méthode de grammaire à travers l'usage des cahiers-livres "MES LEÇONS DE GRAMMAIRE», dont les quatre niveaux (CE1, CE2, CM1, CM2) sont maintenant parus, une série complète d'ouvrages pour les enseignants, les élèves et les parents. Docteur en Pharmacie option industrie, assistante en pharmacie d'officine, bénévole au sein d'associations de soutien scolaire, parent d'élèves, puis professeur des écoles, elle enseigne dans une école primaire publique.
Extrait du livre :
Tous les observateurs s'accordent sur un même constat alarmant : notre école va mal, l'Éducation Nationale qui était une de nos fiertés ne prépare plus correctement nos jeunes pour l'avenir. L'échec scolaire est devenu un phénomène de société dont les conséquences multiples apparaissent clairement comme redoutables.
L'opinion publique et les parents partagent largement et souvent avec amertume ces constats qui sont malheureusement exacts. De très nombreux ouvrages ont utilement contribué à l'indispensable effort de lucidité sans lequel aucune réforme n'est possible. Cependant, il est maintenant nécessaire de dépasser ce constat afin de ne pas s'enfermer dans une lamentation récurrente et vaine, en recherchant pour chaque niveau des solutions concrètes et efficaces, et il y en a.
Enseignante et partageant largement l'inquiétude suscitée par l'école, je me sens d'autant plus fondée à souligner à quel point, par contre, il me semble injuste de mettre en cause le corps enseignant dont l'ardeur au travail, la loyauté, le dévouement aux élèves sont remarquables et trop souvent méconnus. Cette accusation, la plupart du temps ressentie comme implicite, est non seulement injuste, car les enseignants ne sont pas responsables de cette situation, mais de plus, elle est inefficace car elle dévalorise et donc démobilise par avance ceux par qui, qu'on le veuille ou non, la bataille de l'école sera gagnée ou perdue pour la génération qui vient.
Source : FRANCOIS-XAVIER DE GUIBERT / FNAC (texte)