L’épilepsie, une maladie toujours frappée de préjugés
- 784 lectures
Ce 9 février est marqué par la Journée internationale de l’épilepsie. Cette maladie qui concerne 600 000 Français reste encore largement méconnue du public. L’Association Epilepsie France souhaite lutter contre les idées reçues liées aux crises et informer sur la maladie.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « l’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Au total, 50 millions de personnes en souffrent. Et plus de 5% de la population est susceptible de faire un jour une crise.
La maladie se caractérise en effet par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces dernières résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales ». Dans environ 50% des cas, l’épilepsie n’a pas de causes connues, dans ce cas les spécialistes parlent d’épilepsie essentielle. Pour l’autre moitié, la maladie peut être due à des causes génétiques.
Or, si les cris, les convulsions, la perte de connaissance sont les manifestations les plus spectaculaires de la crise d’épilepsie, l’association Epilepsie France rappelle que cette maladie « ne se réduit pas à ces quelques symptômes ». Les patients peuvent en effet arrêter de parler pendant quelques secondes ou lâcher un objet.
L’épilepsie est encore perçue comme l’une des dernières maladies honteuses. Et seulement 20% des Français savent qu’elle traduit un dysfonctionnement neurologique. A la complexité de cette pathologie s’ajoutent donc des préjugés qui perturbent la vie des patients et de leurs proches. Ces malades font face à de nombreuses difficultés pour travailler, être scolarisés, être acceptés socialement. Pour plus d’informations sur la maladie et les différentes prises en charge, consultez le site de l’Association Epilepsie France à www.epilepsie-france.fr.