Sclérose en plaques : le sport diminue l’activité de la maladie
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De nombreuses études ont mis en avant les bienfaits du sport chez les jeunes patients souffrant de sclérose en plaques. Des scientifiques canadiens confirment ces bénéfices et démontrent même que l’activité physique pourrait réduire la sévérité de la maladie.
Réduction des symptômes dépressifs, de la fatigue, amélioration de l’équilibre ou augmentation de la capacité respiratoire, les vertus du sport dans la prise en charge de la SEP ne sont plus à démontrer. Cependant un travail canadien va encore plus loin. Le Pr E. Ann Yeh de l’Université de Toronto et son équipe ont suivi une centaine d’enfants, dont 31 souffraient de sclérose en plaques. Tous ont répondu à un questionnaire portant sur leurs éventuels symptômes dépressifs et leur niveau d’activité physique. L’ensemble des participants a ensuite subi un examen d’imagerie par résonnance magnétique (IRM) visant à examiner leurs volumes cérébrales et à évaluer les lésions provoquées par la sclérose en plaques.
Seulement 45% des petits patients s’adonnaient un sport de manière vigoureuse, contre 82% dans l’autre groupe. Mais le plus intéressant concerne le nombre de lésions des patients pratiquant une activité physique. Comparés aux malades sédentaires, ils présentaient beaucoup moins de lésions indiquant une plus faible activité de la maladie. Leur risque de rechute était par ailleurs deux fois moins élevé. En revanche, aucune différence entre les groupes n’a été observée concernant le volume cérébral. Pour le Pr E. Ann Yeh, « ce résultat ne signifie pas qu’il existe un lien de cause à effet entre l’activité physique et celle de la maladie. Mais il existe une association entre les deux qui mérite d’être davantage étudiée ».