Alzheimer : la stimulation intellectuelle n'éviterait pas la progression de la maladie
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Selon une étude américaine, l'activité physique ou mentale n'aurait qu'un effet minimal sur l'évolution de la maladie d'Alzheimer.
Ces dernières années, de nombreuses études ont montré que maintenir notre corps et notre esprit en mouvement permettait de lutter contre le déclin cognitif . Une nouvelle étude publiée dans la revue Neurology confirme l'intérêt de cette stimulation pour conjurer le vieillissement du cerveau, mais elle montre également que cela ne suffit pas pour conjurer la maladie d'Alzheimer .
Les chercheurs de la clinique Mayo (Etats-Unis) ont travaillé avec 393 personnes âgées de plus de 70 ans, parmi lesquelles 53 personnes souffrant d'une déficience cognitive légère. Tous ont reçu des questionnaires hebdomadaires afin d'évaluer leur niveau d'activité physique et mentale. Les chercheurs ont mesuré un certain nombre de paramètres spécifiques à la maladie d'Alzheimer comme les plaques amyloïdes, le volume de l'hippocampe ou la présence ou non d'un facteur génétique connu (la protéine APOE 4).
Ils se sont aperçus, à l'issue des tests, que "pour le groupe dans son ensemble, l'activité physique ou mentale n'a qu'un effet minimal sur les plaques amyloïdes, le métabolisme du glucose ou le volume de l'hippocampe". En résumé, la maladie d'Alzheimer semble répondre à ses propres règles, différentes de celles des autres formes de déclin cognitif.
Les experts reconnaissent toutefois que la stimulation intellectuelle ne porte jamais préjudice et qu'elle peut augmenter le sentiment de bien-être.