5 leçons de vie du "Petit Prince" validées par la science
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Il a visité plusieurs planètes avant de mettre les pieds sur Terre. Le Petit Prince est paru le 6 avril 1943 aux Etats-Unis. Les lecteurs français, eux, ont dû attendre 1946 pour faire la connaissance du héros d'Antoine de Saint-Exupéry.
La date de parution exacte du livre est un peu floue, même pour les éditions Gallimard, mais elle se situe aux alentours de début avril. Cela fait donc tout juste 70 ans que les explorations de planète en planète du Petit Prince séduisent enfants et adultes du pays.
Avec sa petite centaine de pages illustrées traduites dans 288 langues et dialectes, Le Petit Prince est l'ouvrage le plus traduit au monde. Un peu de magie pour les enfants, des allégories pour les plus grands, tout y est.
A l'occasion de ce 70e anniversaire, Le HuffPost a choisi 5 leçons de vie du Petit Prince qui sont plus d'actualité que jamais, démontrées par la science.
1. Il faut renouer avec sa créativité d'enfant
"Mais toujours elle me répondait: 'C'est un chapeau.' Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable..." -- Le narrateur
Enfant, le premier dessin du narrateur du livre de Saint-Exupéry représentait un serpent boa digérant un éléphant. Mais les adultes, eux, voyaient tous la même chose: un banal chapeau. Il abandonne alors sa passion pour le pinceau jusqu'à sa rencontre avec le Petit Prince qui, lui, sait immédiatement qu'il s'agit d'un éléphant dans un boa.
Celui-ci a beaucoup plus d'imagination: quand il demande au narrateur de lui dessiner un mouton, il préfère voir un dessin de caisse. Ainsi, il peut lui-même imaginer le mouton qui est à l'intérieur.
La leçon de vie: Les adultes perdent ce petit grain de folie qui les poussait à imaginer et créer lorsqu'ils étaient enfants. "Les grandes personnes aiment les chiffres (...) Si vous dites aux grandes personnes: 'J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit...', elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire: 'J'ai vu une maison de cent mille francs. Alors elles s'écrient: 'Comme c'est joli!'", explique le Petit Prince.
Les adultes préfèrent les nombres et les choses terre à terre et oublient par là-même de regarder en-dessous de la surface, de se laisser aller, d'inventer, perdent en curiosité, deviennent plus passifs.
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