Une nouvelle étude clinique évoque la piste du microbiote intestinal comme nouvelle cible thérapeutique pour la sclérose en plaques.

Un nombre croissant d'études explorent les contributions du microbiote intestinal dans le développement de la sclérose en plaques (SEP) et suggérent ce domaine comme nouvelle cible potentielle pour les thérapies et la prévention de cette maladie auto-immune.

Une nouvelle étude publiée dans Journal of Interferon & Cytokine Research et dirigée par les chercheurs de l'Ecole de médecine de Baltimore (Etats-Unis) pointe une nouvelle fois l'intérêt du microbiote intestinal comme cible potentielle pour le traitement et la prévention de la sclérose en plaques.

Dans cette étude, les chercheurs ont décrypté le rôle des bactéries et des virus dans le développement et la progression de la SEP. Ils montrent comment la nature de la flore microbienne intestinale peut influencer le développement des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques.

Les chercheurs suggèrent que les patients SEP souffrent d'un déséquilibre microbien de l'intestin (dysbiose) et laissent entendre aussi que le microbiote intestinal serait un facteur environnemental potentiel déclenchant la progression de la maladie chez les personnes génétiquement prédisposées.

Récemment, une autre étude a suggéré qu'une mutation génétique pourrait être à l'origine de la sclérose en plaques.

Auteur de l'article original: Catherine Cordonnier
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 18. Juillet 2016
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