Etre anémié augmente le risque de décès après un AVC
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L'anémie augmenterait le risque de décès dans l'année qui suit un accident vasculaire cérébral ou un accident ischémique transitoire, selon une étude de l'Université d'Aberdeen, en Ecosse.
L'anémie est fréquente à la fois chez les personnes âgées mais aussi chez les patients ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) aigu. Or, selon une étude des chercheurs de l'Université d'Aberdeen, en Ecosse, cette anémie, qui se caractérise par un faible taux d'hémoglobine (les cellules sanguines qui transportent l'oxygène dans le corps) augmenterait le risque de décès dans l'année qui suit l'AVC.
"Nous avons constaté que la probabilité de mourir d'un accident vasculaire cérébral ischémique est environ deux fois plus élevé chez les personnes souffrant d'anémie par rapport à celles qui n'ont pas d'anémie, et le risque de décès par accident vasculaire cérébral hémorragique est environ 1,5 fois plus élevé", a déclaré le Dr Phyo Myint, professeur de médecine de la vieillesse à l'Université d'Aberdeen et principal auteur de l'étude publiée par l'American heart association.
Un risque plus élevé jusqu'à un an après l'AVC
Pour cette étude, les chercheurs ont examiné les données de 8013 patients âgés de 77 ans en moyenne et admis à l'hôpital pour un AVC aigu entre 2003 et 2015. Les chercheurs ont évalué l'impact de l'anémie et du taux d'hémoglobine sur la santé du patient jusqu'à un an après l'AVC.
Ils ont constaté que l'anémie était diagnostiquée chez environ un quart des patients et était associée à un risque plus élevé de décès jusqu'à un an après l'admission à l'hôpital, que ce soit pour un AVC ischémique (vaisseau sanguin coagulé) ou un AVC hémorragique (vaisseau sanguin rompu).
En outre, un taux d'hémoglobine élevé a été associé à un risque plus élevé de décès, principalement dans le premier mois suivant l'AVC, ce qui signifierait qu'un taux d'hémoglobine à la fois faible ou élevé pourrait être associé à un risque plus élevé de décès après un AVC.
Selon les chercheurs, cette étude devrait inciter les médecins à traiter les causes sous-jacentes à l'anémie chez les patients hospitalisés (par exemple une carence en fer ) afin d'améliorer le pronostic vital après un AVC.