Quelle dignité pour la fin de vie ?
- 908 lectures
Longue maladie, neurodégénérescence, dépendance du grand âge, perte de sa dignité… Chacun voudrait garder une maîtrise aussi grande que possible de sa fin de vie. Et la Suisse est le seul pays à offrir aujourd’hui une issue qui attire un nombre grandissant de personnes : le suicide assisté.
Une solution qui n’en pose pas moins de nombreuses questions éthiques, légales, mais aussi psychologiques, affectives et même économiques… Auxquelles Jeremy Recab, infirmier depuis trente ans, notamment auprès de personnes âgées, nous invite à réfléchir avec toute son expérience, avec aussi une grande intelligence et beaucoup d’humanité.
La vie est un bien unique et précieux, le temps de l’acharnement thérapeutique n’est plus d’actualité : il est possible aujourd’hui d’exprimer ses souhaits et de les voir respectés, de bénéficier de soins palliatifs d’une grande qualité. N’est-ce pas cette voie qu’il faut privilégier et défendre ?