Une nouvelle revue à découvrir - Aider - s'engager pour les autres, s'engager pour un proche
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Le mot des fondateurs
Notre monde est-il devenu plus individualiste ? Seuls derrière nos ordinateurs, nos portables, nos réseaux sociaux, avons-nous fait de l’autre un objet virtuel ? Cet autre a-t-il définitivement disparu de nos horizons ?
Vous ne le croyez pas et nous non plus.
Bien au contraire. Alors que la technologie favorise le repli sur soi, alors que nos modèles sociaux explosent, que les groupes traditionnels se disloquent ou se réinventent – la famille, l’entreprise, le syndicat, le parti –, alors que l’on pourrait croire au triomphe de l’égoïsme porté par l’hyperconsommation, un mot ancien renaît dans un mouvement puissant :
la solidarité.
La solidarité est une lame de fond qui transforme profondément nos sociétés, au moment où les situations de fragilité se multiplient, du fait du vieillissement de la population, des crises économiques, des conflits internationaux.
La solidarité volontaire, celle de l’engagement. 16 millions de personnes, en France, donnent leur temps dans des associations, et fait nouveau, elles sont de plus en plus jeunes (+35% entre 15 et 35 ans depuis 10 ans).
La solidarité nécessaire, lorsqu’un proche est en situation de vulnérabilité due à l’âge, la maladie, ou le handicap. 11 millions de personnes se trouvent en situation d’aider un parent, un enfant, un conjoint, parfois au prix de leur propre santé.
Mais aider n’est pas si facile.
Comment être juste dans sa relation à l’autre ? Comment répondre à ses besoins sans s’épuiser ? A quels repères « santé » – « psycho se référer ? Où trouver des figures d’inspiration ? Comment résister à l’isolement ? Où trouver du répit ? Comment, enfin, donner du sens à cette expérience de vie ?
Autant de thèmes qu’aborde la nouvelle revue Aider : psychologie, portraits et reportages, philosophie, histoire, sophrologie, réflexions de fond et informations pratiques… Tous les trimestres, un rendez-vous pour prendre du recul et donner de la valeur à son action.
Véronique Châtel et Jean-Paul Arif