L’addiction aux écrans, synonyme de tristesse
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Les écrans n’en finissent pas de dévoiler leurs méfaits. Selon des chercheurs américains, les ados constamment rivés sur leur téléphone sont aussi ceux qui déclarent être les plus malheureux.
Des chercheurs de l’Université de San Diego sont partis d’un double constat : depuis la fin des années 90, les écrans prolifèrent dans notre quotidien. Et depuis cette même période, une baisse générale du bonheur chez les ados américains est observée. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ? Pour le savoir, les scientifiques ont mené un sondage auprès de leurs jeunes compatriotes.
Les adolescents devaient répondre à des questions sur le temps passé sur téléphones, tablettes et ordinateurs, ainsi que sur leurs interactions sociales et leur bonheur en général.
Pas plus d’une heure par jour
Résultat, ceux qui passaient le plus de temps sur les réseaux sociaux, à jouer à des jeux vidéo ou à envoyer des textos étaient aussi les moins heureux. Et ce comparé à ceux qui faisaient du sport, sortaient entre amis… « Cette étude n’est qu’une observation », notent les auteurs. « Mais plusieurs travaux ont déjà montré qu’une utilisation abusive des médias sociaux peut conduire à la dépression. »
Cela ne signifie pas pour autant que l’abstinence totale conduise au bonheur. En fait, selon les scientifiques, tout est question de modération. « Les adolescents les plus heureux ont utilisé les médias numériques moins d’une heure par jour », concluent-ils. « C’est après une heure que l’insatisfaction commence à apparaître. »